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Rencontres du réseau

Conférence du réseau 2023

 
 
 (Image: Matteo de Mattia 2023)
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Nous nous sommes réunis à la halle 180 de l’école d’architecture de la ZHAW à Winterthour autour du thème «Transformation : la culture du bâti sous le signe de la crise climatique». C’est sur toutes les lèvres actuellement : la branche de la construction contribue considérablement aux émissions de CO2 du pays et génère une grosse partie des déchets. Pour contrecarrer efficacement cette réalité, il faut réaffecter, transformer et construire dans le respect du climat. Pour cela, il faut un bouleversement, un changement de culture profond.

Par conséquent, agir au niveau de la culture du bâti en tenant compte du climat est aussi et surtout une mission de médiation et d’enseignement. Dans quelle mesure la transformation repose-t-elle sur une tradition de la culture du bâti ? Que cela signifie-t-il pour l’aménagement futur de nos espaces de vie ? Et comment l’enseignement de la culture du bâti peut-il contribuer à ce changement de culture nécessaire ?

L’ambiance était détendue et l’attente joyeuse lorsque la directrice d’Archijeunes, Eveline Althaus, a donné le coup d’envoi de la rencontre dans les trois langues nationales. Dans la matinée, l’architecte Eva Stricker, l’architecte Oscar Gential et «Madame Culture du bâti» de la SIA, Claudia Schwalfenberg, ont présenté trois approches très différentes du thème de la rénovation, de la transformation et du réemploi, ainsi que leurs liens avec la formation à la culture du bâti.

Le cadre était ainsi posé pour la table ronde animée de l’après-midi présentée par Karin Salm et dédiée à la transmission de la culture du bâti aux enfants et aux jeunes. Trois projets scolaires ont été présentés en détail avec des commentaires du professeur de pédagogie Roland Reichenbach: Lea Weniger a expliqué comment, à la Haute école pédagogique de Schwyz, elle étudiait avec une classe d’école primaire les perspectives des enfants sur la culture du bâti et le rôle joué par les thèmes environnementaux dans ce contexte. Andri Gerber a éveillé la curiosité pour la construction durable avec un jeu de simulation sur ordinateur qu’il développe actuellement avec une équipe de la Haute École des Sciences Appliquées de Zurich et de la Haute école pédagogique de Zurich. Le rapport tessinois de Ludovica Molo, directrice de l’Istituto Internazionale di Architettura i2a et présidente de la FAS, s’est avéré particulièrement impressionnant par sa portée: avec son équipe, elle a organisé de grandes manifestations et des procédures de participation pour plus de 450 élèves des gymnases de Lugano afin qu’ils puissent s’exprimer dans le processus de révision du plan directeur communal. Et la méthodologie doit maintenant être appliquée à l’ensemble du canton du Tessin pour le plan directeur cantonal.

Lors des deux visites guidées finales avec Stephan Mäder et Janina Flückiger, les participantes et participants à la réunion du réseau de cette année ont pu découvrir très concrètement ce que signifient réellement la transformation et la réutilisation. Tant le hall 180 que la surélévation du K.118 juste à côté constituent des projets pionniers impressionnants de leur époque. Car la transformation en une haute école il y a plus de trente ans a nécessité pour beaucoup un énorme changement de mode de pensée et un engagement de taille. Nous pouvons aujourd’hui tirer des enseignements de ce projet et du chantier voisin K.118, un projet phare de construction circulaire en Suisse.

Un grand changement s’annonce pour la culture du bâti, c’est ce qui ressortait clairement de toutes les interventions. Il est notamment apparu que ce changement n’avait pas forcément une connotation négative et qu’il était réalisable, surtout si nous œuvrons tous dans le même sens. Pour Eveline Althaus, qui a résumé les impressions à la fin de la réunion, le plaisir d’expérimenter avec les ressources existantes était au cœur de la journée. Il faut une approche qui ne considère pas la transformation uniquement d’un point de vue technique, mais qui la conçoive également comme un champ d’action social et culturel. Dans ce contexte, la formation à la culture du bâti est plus que jamais nécessaire pour que la société dans son ensemble puisse être entraînée et sensibilisée à ce changement.

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