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1. juin 2023

Voix de la médiation de la culture du bâti #4: Ville en tête

 
 
L’association Ville en tête, fondée en 2015 à Lausanne, se compose d’une trentaine de professionnel·les du monde de la culture du bâti et de la médiation et s’engage pour la sensibilisation à l’environnement construit. (Image: Cynthia Mai Ammann)
L’association Ville en tête, fondée en 2015 à Lausanne, se compose d’une trentaine de professionnel·les du monde de la culture du bâti et de la médiation et s’engage pour la sensibilisation à l’environnement construit. (Image: Cynthia Mai Ammann)

 

Quel devrait être aujourd’hui l’objectif de la médiation de la culture du bâti?

Il n’est plus à démontrer que les dérèglements climatiques ont un impact sur nos espaces de vie. Néanmoins, la responsabilité de la culture du bâti n’est pas toujours débattue. Les répercussions liées à nos façons d’aménager, de construire et de vivre ne sont pas si évidentes, ni partagées unanimement. Dans ce contexte, Ville en tête est convaincue que la médiation à la culture du bâti est un outil essentiel qui a le potentiel de créer une émulation. Elle constitue un bras de levier essentiel pour faire face à ces enjeux et permettre, y compris aux plus jeunes, de prendre part en connaissance de cause aux débats de société.

La médiation de la culture du bâti, comment ça fonctionne en pratique?

Les activités menées par l’association questionnent nos habitudes, nos modes de construire, d’aménager et de vivre. Les thématiques abordées et les publics atteints sont multiples. Balades, ateliers, formations, discussions ont pour objectif d’amener le plus grand nombre de personnes à repenser la manière dont nous occupons le territoire et nos façons d’habiter. Nous souhaitons transmettre des clés de lecture et de compréhension des mécanismes en place tout en instaurant un dialogue et un transfert de connaissances entre les différent·es acteur·trices. Pour cela, Ville en tête cherche à multiplier les collaborations avec les entités publiques et les institutions culturelles. Les projets émergent via un travail de réseau essentiel qui permet à l’association d’être sollicitée directement, de répondre à des appels à projets ou de lancer des propositions.

Comment et pourquoi s’adresser au jeune public?

Le jeune public constitue un public à part entière qu’il s’agit d’intégrer dans les réflexions autour de la culture du bâti, au même titre que tous les autres publics. Il semble alors fondamental d’éveiller leur esprit critique, leur réflexion sur les sujets de société pour leur permettre d’exercer leur citoyenneté (actuelle et future) de manière éclairée en lien avec les espaces qu’ils et elles habitent. Le public enfant-jeune nécessite une approche spécifique. Le contenu et les médiums sont adaptés en fonction. Les concepts et problématiques ne sont pas simplifiés mais largement expliqués et discutés. En abordant ces questions à travers le prisme de l’espace vécu et de leurs pratiques quotidiennes, nous espérons que le plus grand nombre possible de jeunes et d’enfants se sente concerné individuellement et prenne conscience de la nécessaire gestion collective du territoire qui en résulte.


L’association Ville en tête a pour but de sensibiliser les différent·es acteur·trices de la société aux enjeux que les espaces que nous habitons génèrent. Politiques, professionnel·les, habitant·es, enfants, jeunes et adultes doivent renforcer leur compréhension commune pour augmenter le potentiel d’appropriation de ces espaces. Ville en tête rassemble une trentaine de professionnel·les du monde de la culture du bâti et de la médiation.


A propos du format: Sous le titre «Voix de la médiation de la culture du bâti», nous présentons des personnes, des groupes ou des organisations qui s’engagent dans la médiation de la culture du bâti. Nous souhaitons ainsi illustrer, à travers trois questions, la diversité des voix et des perspectives dans le domaine de la médiation de la culture du bâti. Vers l’aperçu de tous les épisodes.