Les jeux offrent une approche ludique de la culture du bâti et permettent de rendre des thèmes complexes tels que l'urbanisme, la protection du climat, la mobilité et l'histoire de l'architecture accessibles aux enfants et aux jeunes. Dans le cadre de notre conférence « Play! Explorer la culture du bâti par le jeu », nous avons rassemblé une collection de jeux particulièrement adaptés à une utilisation dans les écoles. Ces jeux invitent les élèves à percevoir et interagir de manière créative avec l’environnement bâti, qu’il s’agisse de jeux numériques, de jeux de société ou de jeux de rôle. Les jeux permettent de développer la perception spatiale, la pensée systémique, des compétences en conception, ou encore le dialogue dans les processus de planification. Grâce à leurs formats variés et à leur adaptation à différents groupes d’âge, ces jeux offrent une large gamme de possibilités pour l’éducation à la culture du bâti.
Pour l'Avent, nous souhaitons vous présenter une sélection de jeux de cette collection. Chaque jour, une nouvelle « porte » s'ouvrira sur notre canal Instagram. Laissez-vous surprendre.
Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir à jouer !
Nous fêtons aujourd’hui le lancement de notre toute nouvelle plateforme www.archijeunes.ch, dédiée à l’éducation à la culture du bâti en Suisse.
Depuis que le site Internet a été mis en ligne il y a plus de six ans, en 2018, il a été régulièrement mis à jour avec de nouveaux contenus : des unités d’enseignement, une bibliothèque en ligne avec des ressources pédagogiques – livres, podcasts, films et jeux – ainsi que des offres de médiation dans différentes régions de Suisse.
Avec le changement du système de gestion, l’équipe de Bänziger und Hug qui avaient déjà réalisé la première version du site, a non seulement entièrement reprogrammé le code mais également repensé l’interface.
Nous avons associé différents enseignant-es et pédagogues à ce processus de modernisation, ce qui nous a permis de revoir plusieurs contenus et de les rendre plus accessibles. De manière générale, nous avons ajouté davantage de couleur et séparé les informations concernant nos activités et nos projets propres.
Ce qui reste inchangé : la plateforme est destinée à tous ceux qui cherchent des contenus éducatifs et des offres de médiation de qualité et intéressantes en matière de culture du bâti, mais aussi à tous ceux qui travaillent dans l’enseignement de la culture du bâti. La plateforme doit continuer à évoluer. À présent, nous pouvons l’élargir et l’enrichir sur des bases solides – et compléter ce qui manque encore, surtout aussi pour améliorer le caractère multilingue du site.
C’était l’été dernier, le 30 juin, lorsqu’Open Square a lancé la Journée de l’espace public en collaboration avec d’autres organisations. Nous vous en avions parlé dans une précédente newsletter. Une annonce d’une page entière avait été publiée dans la presse dominicale de toutes les régions linguistiques. La date de la prochaine Journée de l’espace public est désormais connue, ce sera le 29 juin 2025. Ce jour-là, le Werkbund Suisse décernera le «Prix Werk pour l’espace public». Le prix, d’un montant de 5000 francs, a été annoncé récemment – et les soumissions peuvent encore être envoyées au Werkbund jusqu’à la fin de l’année. Le projet primé devra se distinguer par ses qualités urbanistiques, scénographiques, curatoriales et sa conception. Tous les projets reçus, ainsi que la procédure de sélection, seront documentés dans une publication.
Thomas Schregenberger a marqué Archijeunes de son empreinte en tant que président de novembre 2013 à juin 2024. Nous avons célébré son grand engagement le 12 septembre avec ses compagnons de route lors d’un dîner d’adieu, et nous le remercions de tout cœur pour tout ce qu’il a fait pour nous et notre organisation.
Vous connaissez probablement ses magnifiques intros de newsletter ; un recueil de ses textes sera publié en octobre dans l’édition Werk – nous vous tiendrons au courant.
À la lecture du titre de ce livre «Les Mini-Architectes» («Bauen? Kann ich!»), nous avons été un peu surpris, en effet, ce titre nous semblait un peu léger, à nous qui sommes si convaincus de la valeur inestimable de l’éducation et de la formation. Comme la comptabilité, la chirurgie et la conduite de locomotives, la construction et la planification des bâtiments ne s’improvisent pas. Mais nous avons vite compris qu’il s’agissait d’un livre de bricolage génial qui se nourrit de la fascination intacte chez les jeunes enfants pour la construction. Dans cet ouvrage, vingt projets de bricolage faciles à réaliser, inspirés de bâtiments célèbres et de merveilles architecturales, sont proposés pour les petites mains et les esprits créatifs. En effet, il vous permet de construire un château médiéval avec des rouleaux de papier toilette ou la Sagrada Familia avec des cure-dents et des marshmallows. Chaque projet est accompagné de photographies de bâtiments célèbres et de faits amusants sur leurs constructeurs et leurs cultures afin de familiariser les enfants avec le monde de l’architecture. L’idée du livre «Les Mini-Architectes» a été lancée par l’historienne de l’art Joséphine Seblon; le livre existe en version allemande et française.
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Nous utilisons quotidiennement le terme «culture du bâti», mais nous constatons régulièrement que nos interlocuteurs ne savent pas vraiment de quoi il s’agit. Le site web baukulturschweiz.ch, une œuvre commune de l’Office fédéral de la culture OFC, de la Table ronde Culture du bâti Suisse et de la SIA, offre une bonne vue d’ensemble. La collection Case Studies constitue le trésor déjà considérable du site, qui ne cesse de s’enrichir. Des exemples concrets comme le musée Plateforme 10 à Lausanne ou la station de montagne du Chäserrugg dans le Toggenburg (et bien d’autres encore) permettent de montrer ce qui fait la qualité d’une culture du bâti de haut niveau. Et pour couronner le tout: il ne s’agit pas d’une simple leçon donnée par des spécialistes, mais d’un projet participatif à grande échelle. Tout le monde peut soumettre un exemple de cas. C’est ainsi que Boris Szélpal de la Haute école spécialisée bernoise (BFH) et Janine Kern de la Haute école spécialisée du Nord-Ouest de la Suisse (FHNW) ont demandé à leurs étudiants d’élaborer des études de cas. Mais il y a encore mieux: Lea Weniger de la Haute école pédagogique de Schwyz a développé à partir de là l’outil Case Studies pour les élèves. Cette nouvelle offre vise à établir la méthodologie des études de cas sur le patrimoine bâti dans les écoles d’enseignement général et est disponible dès maintenant. Des informations introductives pour les enseignants et des instructions précises pour les élèves peuvent être téléchargées.
Quasiment toutes les villes de Suisse ont un lien particulier avec l’eau, qu’il s’agisse d’un fleuve, d’un lac ou, dans le cas de Genève, Zurich, Lucerne et Lugano, des deux à la fois. Ces dernières années, nous avons pu constater que l’eau n’est pas seulement synonyme de beauté et de plaisir, mais qu’elle peut aussi causer des problèmes très concrets tels que des inondations. L’eau fut, est et sera toujours fascinante, surtout dans un paysage urbain. Rien que pour cela, l’exposition «Water Designs: l’eau dessine la ville» qui se tient à l’Archizoom de l’EPFL mérite une visite; et elle ne dure que jusqu’à fin octobre! L’exposition est liée à la manifestation Lausanne Jardins, dont le point fort se situe cette année sur les rives du Léman. Parmi tous les nombreux événements parallèles, nous souhaitons en souligner deux: d’une part, la Nuit des Musées du 21 septembre où un débat sur la «personnalité» de la petite rivière du Flon aura lieu à 18h et d’autre part, la table ronde du 26 septembre sur le thème «L’enfant, l’eau, la ville» organisée par les Pousses urbaines, TRIBU architecture et Ville en tête. Inscrivez-vous à: delegation.enfance@lausanne.ch
Pour sa nouvelle exposition «La vieille ville, un univers: en route pour une zone particulière» (dès le printemps 2025), la Maison du patrimoine à la Villa Patumbah à Zurich montrera comment les cités anciennes font face aux défis du moment: surfaces inoccupées, densification, changement climatique, tourisme, mobilité, cohésion sociale…
Nous recherchons des personnes prêtes à nous en dire plus sur les vieilles villes. Partage ton histoire, une initiative, un souvenir, un projet ou présente-nous une polémique. Quelque 20 à 25 contributions seront sélectionnées parmi celles qui nous parviendront. Elles feront l’objet de portraits. Si ta contribution est choisie, nous aurons le plaisir de t’inviter à un atelier à la Villa Patumbah. Nous déterminerons alors ensemble les domaines thématiques de l’exposition et lancerons de premières idées de réalisation.
Ici, tu trouveras encore plus d’informations et le formulaire de contact: www.maisondupatrimoine.ch/vieilleville
Les soumissions sont possibles jusqu’au 29.09.2024. N’hésite pas à nous contacter pour toute question ou suggestion : info@heimatschutzzentrum.ch / 044 254 57 91
Non loin du campus de l’EPFL à Ecublens – c.-à-d. à une distance raisonnable à vélo – l’Observatoire universitaire du vélo et des mobilités actives (OUVEMA) travaille depuis fin 2020 dans le bâtiment Géopolis de l’UNIL. L’Observatoire encourage la recherche interdisciplinaire en matière de vélo et de mobilité active. Pour ce faire, il mise également sur la collaboration avec des actrices et acteurs de la mobilité opérant en-dehors du milieu universitaire. Contrairement à des institutions comparables en Europe (par exemple à Amsterdam et à Londres), Lausanne met l’accent sur les aspects sanitaires de la mobilité dite active. Dans ce cadre, débute en ligne le 24 septembre le cycle de conférences intitulé «Les mobilités actives des jeunes: entre contraintes socio-spatiales et opportunités» organisée par l’Observatoire universitaire du vélo et des mobilités actives et l’Université de Lausanne avec des interventions de spécialistes de différentes disciplines et villes d’Europe.